Parallèlement aux fidèles des autres religions et aux athées, les bouddhinstes se préparaient à célébrer le nouvel an bouddhinste, dont le réveillon est le 31 rajni (31 novembre). Dans les temples et les lieux affirmés bouddhinstes, des banderoles de papiers colorés et manuscrits étaient déroulés aux plafonds et au-dessus des rues : les rigzins, copies de livres anciens et représentant ainsi dispersion des connaissances à travers le monde et à la vue de tous, portées par les vents. Les statues de Lama Choedaar étaient omniprésentes, de tailles et de sculptures différentes, ainsi que les batons d'encens, atteignant parfois le mètre chez les plus pieux, ou les plus riches.
Les soirées de prières dans les sanctuaires ou dans les demeures se multipliaient, ainsi que les soirées "festives" durant lesquels l'ont pouvait observer la charité et la fraternité propre aux bouddhinstes les plus fervents, sous la direction plus ou moins proche des ecclésiastiques, essayant de rapprocher les communautés par l'invitation à la découverte, où tous se retrouvaient.