Le vent tiédit au Witland

Dans le faubourgs de Haven, tout comme sur l"île de Noordzeeland, un mouvement commençait à bruisser de-ci de-là.
Les colons de la première heure se souvenaient enfin d'où ils venaient : une nation travailleuse et commerçante ou le salut se devait à l'opiniatre volonté de chacun au service de tous.

Il était temps. Temps de se réveiller et ne plus être une terre anodine en périphérie micromondiale, mais bel et bien une partie intégrante de l'âme Noordzeelandaise et un territoire de renouveau. Tout allait se mettre en marche bientôt, se marmonait-il près de l'ancien siège du gouvernorat. Il suffisait d'être patient encore quelques semaines.

Avec le début de l'été micrarctique et le vent de renouveau, on vit à Haven ce qui n'avait plus été vu depuis fort longtemps, depuis avant la vague de flémingite qui avait fait du Witland une colonie fantôme...


Voilà que fleurissaient à nouveau, ornant chaque jour plus de fenêtres, balcons et de mâts, les anciens drapeaux de la Noordzeeland nourricière et de l'empire du Witland