[BG] Potvis Eilanden

Les "Potvis Eilanden", parfois connues sous la traduction "Îles des Cachalots" sont l'un des avants postes de la conquête du Witland par la Noordzeeland.

La première ville des nouvelles terres du Grand Nord, Ijsstad "Ville de Glace", y a été installée il y a quelques années sur les traces des premiers comptoirs noordzeelandais installés trois siècles auparavant...

Il faut en effet dire que les ancêtres des Noordzeelandais d'aujourd'hui, grand navigateurs et pêcheurs devant l'Éternel, avaient découvert le Witland, alors cartographiés et exploré pour ses ressources... Puis, les nouvelles des Frères du Nord avaient cessé de revenir des rives lointaines et glacées... Successivement, les Stadhouders, forts d'une assurance commune hors du commun, avaient toujours considéré le Witland comme définitivement acquis...

Suite à l'expédition d'un martin aventureux, on avait redécouvert la grande Île blanche il y avait peu, et la République y avait replanté son étendard...

Les "Potvis Eilanden", un archipel de deux îles, "Grootste Potvis" et "Smaltje Potvis", avient dès lors retrouvé la nature qui lui avaient donné les premiers colons noordzeelandais: un lieu de chasse au cachalot, très nombreux en ces eaux profondes et froides, riches en poissons et planctons...

Les navires fleurirent dans la baie de Ijsstad tandis que les plus habiles devenaient de riches armateurs ou négociants...

L'atmosphère sur ces îles est bien particulière. La caractéristique la plus frappante sont ces maisons typiques et anciennes. En effet, lors de la seconde colonisation, les colons ont reconstruits les maisons tel qu'elle étaient à l'époque.
Mais nous ne pouvons pas vraiment parler de nouvelles constructions mais plutôt de rénovation. En effet, bien qu'elle était endomagée par le temps et la manque d'entretien l'ossature et les murs avait bien résistés aux ravages du temps.
Cela s'explique par deux choses; La première est les matériaux avec lesquelles elles étaient construites. Il s'agit de pierres du pays ("pierre de glace" dans le langage local) extraites dans les nombreuses petites mines à ciel ouvert que comptent les deux îles. La seconde est la qualité de la maçonnerie. En effet, les colons avaient déja conscience à l'époque de la rudesse des conditions. Ils avaient par expérience, mis au point une technique propre à leur île.


A discuter (Votre avis?):
Mais si vous désirez vraiment voir les conditions de vie, comme elles étaient à l'époque de la première colonisation, il vaut mieux se diriger vers "Smaltje Potvis".
Bien qu'elles aient garder toutes deux un charme particulier, les îles se sont développer de manière diamétralement opposé. En effet, le "Grootste Potvis" s'est industrialisé tandis que l'autre île est resté plus proche de la réalité de l'époque.
Mais on ne peut tout de même pas parler d'indistrualisation massive, juste de personnes qui se sont rassemblés pour former des groupes plus importants. Sur l'autre île, les petits artisants restent légion.

Pour cette partie, j'aimerais que tout ceux qui veulent donnent leur avis sur ma vision plus industrieuse, même si le mot est mal adapté à la situation...

L'industrie de Grootste Potvis est une industrie de pêche essentiellement, mais aussi de produits de chasse au cachalot.

On trouve donc sur cette île la plus industrieuse de l'archipel des saurisseries où l'on fume les harengs, mais aussi des entreprises de salages de morue. Les industries les plus envahissantes et visibles sont les Huileries, d'où des fumerolles sortent toute la sainte journée, parfumée d'odeurs grasses et lourdes. En ces endroits on produits de l'huile de cachalot, utilisée ensuite pour divers produits de santé et d'hygiène, sans parler des lampes.
A ce sujet, une entreprise s'est installée à Ijsstad et produit la "Potvislicht" (lumière de cachalot), une lampe métallique déjà populaire dans les foyers de l'île mais aussi jusque dans les camps de trappeurs les plus reculés...

Une différence notoire entre les deux îles concerne aussi la fabrication de bateaux.

A Grootse Potvis, on peut pratiquement parler de chantiers navals. Et même si on ne peut pas encore les comparer a ceux existants sur l'île noordzeelandaise (Duinkerke principalement), il existe de nombreuses similitudes.
On note par exemple des sections de montage bien spécifique où les ouvriers sont habitués à un type de travail. Des traces d'usinage pour certaines pièces grâce, notamment, à des machines construite sur l'île noordzeelandaise. Des équipes très bien organisées et une hierarchie bien établie. Des navires correspondant scrupuleusement aux plans. Bien que l'on soit très loin d'un travail à la chaine, il s'agit de machines bien huilées.
A Smaltje Potvis, il s'agit avant tout d'un artisanat, un héritage du passé, un art de vivre.

Petit(s) débat(s):
***Comment voyez-vous le developpement du Grootste Potvis.
1-Quelques familles qui essaient d'avoir la mise sur une partie de l'île, par exemple en se distinguant dans un domaine?
Dans ce cas, il y aurait un petit nombre (10?20?30?) de bourgeois propres à cet île.
2-Un ensemble d'opportunistes qui essaient de profiter du boom de l'île?
Dans ce cas il y aurait un nombre plus élevés de petits bourgeois (ou de gens vivant bien) mais sans vraiment de dominateur.

***Le but du Grootste Potvis est de pouvoir s'autosuffire simplement en matériels, nourritures, matières premières,...? Ou a-t-il un réel but de se développer au point de pouvoir fournir un plus grand nombre au Witland, voir en Noordzeeland?

Un petit Up, pour les questions

Hummm

Le premier choix me semble meilleur pour Grootste Potvis, ce territoire étant le siège du pouvoir au Witland. On y retrouve donc des schémas "coloniaux" traditionnels.

Pour le reste du Witland, la deuxième proposition est plus adéquate, car la rudesse de la vie au quotidien, la concurrence entre trappeurs, chasseurs, investisseurs, fait que les richesses et le pouvoir sont plus "partagés" et exprimés de façon plus basique.

En ce qui concerne le but de Grootste Potvis, l'autosuffisance est un bon objectif, la vie y étant suffisamment rude en hiver.
Des produits, tels que les dérivés de la pêche au cachalot sont exportés au Witland, au Noordzeeland et peut-être ailleurs, mais pas les produits alimentaires.
Le bois ce cette île est préservé pour les locaux, car rare. Le bois exporté est celui du Witland.